Notre terroir

​​La région viticole de Vaud se répartit en 6 régions - Vully, Bonvillars, Côtes de l'Orbe, La Côte, Lavaux, Chablais

Le climat du canton de Vaud est fortement influencé par les lacs qui créent des microclimats particulièrement propices à la culture de la vigne. Les efforts communs des glaciers, des fleuves des rivières et des montagnes ont créé les sols les plus divers.
​
Cette énorme variété se reflète dans les nombreuses nuances subtiles des bouquets des vins de Chasselas vaudois qui représente 60% de la production, le reste sera des spécialités ou des cépages autochtones.

Vertical Divider

​La Côte est un vin d'appellation d'origine contrôlée provenant de la région viticole du canton de Vaud. Sa situation, à la frontière genevoise tout au long du lac Léman jusqu’aux abords de Lausanne, lui permet de bénéficier à la fois de la protection de la chaîne du Jura et de l'effet régulateur thermique du lac.
Cela représente plus de la moitié de la surface viticole 52.6 %, et compte pas moins de 12 lieux de production.
​
A ce titre, elle produit une grande partie des vins blancs du canton, parmi lesquels se trouve l’incontournable Chasselas. Le territoire fournit également la moitié des vins rouges vaudois, tels que le Pinot Noir, le Gamay ou encore le Gamaret et le Garanoir, deux cépages indigènes.

Ses vins ont une structure qui change en fonction de la nature des sols : les terres graveleuses du bas, à proximité des eaux, donnent des vins d'une grande finesse alors que les terres plus lourdes du haut du vignoble, escaladant les contreforts du Jura, donnent des vins plus charpentés. Ils se distinguent par leurs arômes floraux et leurs saveurs fruitées.

Le cépage roi, le chasselas

L'histoire du chasselas donne place a de fabuleuses discussions car il est toujours difficile de citer l’origine exacte d’un cépage mais l’on peut se tenir à ses mythes et légendes.
Autrefois dans l’oasis de Fayoum en Egypte, on trouvait des cépages comparables au Chasselas, laissant penser à de lointaines origines orientales.

La Suisse étant un lieu de passage pour les croisés, l’Histoire raconte que l’un d’eux l’aurait ramené de retour de la Terre Sainte.
On dit aussi qu’en 1523, un diplomate sous François Ier, aurait importé des vignes de chasselas qui venait de Constantinople pour les mettre sous serre, ce qui aurait fait le raisin de table (Thomery). Ou encore, sous le règne de Louis XV, le général de Courten aurait importé en Suisse des plants de Fontainebleau. 

Longtemps considéré comme un cépage des mille et une nuit, des études génétiques, basées sur l'analyse d’ADN de plus de 500 cépages différents, ont conclu à une origine initiale en provenance de la région située entre la France, l'Italie, et la Suisse, correspondant vraisemblablement à l'arc lémanique et excluant définitivement une origine orientale pour le chasselas.

En effet l'’origine d’un cépage vient du pays où sa culture est la plus répandue et la plus ancienne. Or de ce point de vue, pas de doute, le chasselas est le raisin Suisse par excellence. En effet, les plus anciens actes parlant du vin blanc dans l’arc lémanique datent de 1202. On retrouve des traces dès le XIVe siècle.

Vers 1900, le chasselas prédomine dans les cantons de Vaud, de Genève et Neuchâtel, ainsi qu'en Suisse alémanique.
En Valais, c’est l'arrivée du phylloxéra (1906) et la refonte du vignoble qui raréfient les cépages indigènes et favorisent le développement du chasselas. Il prend alors le nom de Fendant et connaît un franc succès.
​
Si l’origine du chasselas reste inconnue et continuera a alimenté discussions et débats, une une chose est sûre : c’est qu’il fait partie de notre patrimoine et de l’histoire de la Suisse.

​Son profil aromatique

Robe
De jaune pâle à jaune doré

Nez
Bouquet intense, floral et fruité avec notamment des notes d’agrumes, de tilleul et une bonne minéralité.
​
Palais
Élégant et harmonieux, d'une bonne vivacité suivie d’un milieu de bouche d’une belle rondeur avec une finale onctueuse. Le chasselas se caractérise par sa persistance.

Vertical Divider

​Le chasselas vin de garde

Plutôt connu pour être servi jeune, le chasselas s’affirme également comme un vin de haute gastronomie dès qu’il affiche quelques années. Car son potentiel de garde, souvent méconnu du grand public, permet des accords gastronomiques très réussis, autant pour nos plats régionaux que pour une cuisine plus corsée, qu’elle soit européenne ou asiatique.

Les caractéristiques subtiles et raffinées du chasselas jeune s’éclipsent avec le temps au profit d’arômes tertiaires d’une très grande complexité, pain grillé, noix, noisette. Egalant alors avec les plus grands rieslings ou, selon les millésimes, avec les chardonnays les plus réputés.

​Parallèlement au développement des arômes, il conserve même après plusieurs années, une certaine fraîcheur. Cette disposition à bien résister au temps peut s’expliquer par la présence de gaz carbonique en vin jeune (pétillant), qui aurait tendance à freiner l'influence négative de l’oxygène en cours de vieillissement.
​
En conclusion, le chasselas vieillit à merveille. Cette aptitude ne peut que contribuer à la notoriété et la reconnaissance de ce cépage auprès du grand public tout en faisant le bonheur des épicuriens avertis et patients.

Découvrez nos vins